Les travaux forestiers sont indispensables pour assurer le renouvellement des peuplements, maintenir leur vitalité, favoriser la biodiversité et renforcer leur résilience face aux changements climatiques.
Réalisés dans le respect d’un cadre réglementaire et selon des principes de gestion durable, ces travaux traduisent sur le terrain les orientations définies dans le document d’aménagement forestier.
Découvrez les travaux sur la période 2025- 2037.

Jusqu’à ce que les jeunes plants atteignent une hauteur de 3 mètres, le sylviculteur intervient en dégagement. Cette action permet de favoriser le développement des jeunes pousses en contrôlant la végétation concurrente et de favoriser la diversité du futur peuplement en dosant le mélange des espèces.
Dans la forêt du Grand Bois :
7 ha de la forêt seront parcourus en dégagement pour garantir la pérennité des jeunes peuplements.
Parfois, la régénération naturelle de la forêt ne suffit pas à garantir son renouvellement (manque de graines, germination difficile, espèces malades ou trop sensibles au changement climatique…). Les forestiers peuvent alors avoir recours, de façon minoritaire, à des plantations. C’est un processus très encadré, notamment pour le choix des espèces.
Celles-ci peuvent se faire en plein ou en enrichissement de la régénération naturelle.
Dans la forêt du Grand Bois :
Sur les 5 % de la forêt à renouveler (10 ha), il est prévu de planter 6 ha. En fonction des conditions stationnelles, les plantations se feront en chêne, érable et tilleul.
L’équilibre forêt-gibier est crucial pour maintenir une harmonie entre la forêt et la faune qui y vit. Cet équilibre permet de préserver la biodiversité et d’assurer une gestion durable des ressources forestières.
Une trop grande densité de grands mammifères, comme les cerfs ou les sangliers, peut entraîner des dommages importants sur les jeunes arbres et les zones de régénération. Pour les protéger, en complément de la régulation des populations par la chasse, des travaux tels que la mise en place de clôtures ou de protections individuelles sont nécessaires.
Dans la forêt du Grand Bois : tous les plants installés en forêt (sur 6 ha) seront protégés individuellement contre les dégâts de chevreuil et de cerf.
Lorsque les jeunes arbres ont entre 3 et 10 m, les sylviculteurs interviennent pour doser les arbres concurrents (nettoiement), et réduire la densité des arbres (dépressage) qui composent le futur peuplement. En futaie régulière, cette action garantit la conservation d’une diversité de composition du peuplement et favorise le développement des arbres .
Dans la forêt du Grand Bois :
4 ha de la forêt seront parcourus en nettoiement et/ou dépressage.
Une futaie irrégulière se caractérise par un peuplement d’arbres présentant tous les stades d’évolution, du semis à la vieille futaie.
Pour maintenir un certain équilibre et garantir la diversité entre les espèces d’arbres, divers travaux sont nécessaires. Après chaque récolte de bois, les ouvriers sylvicoles passent dans la parcelle pour dégager les semis naturels de la végétation concurrente et réduire la densité dans les bouquets de jeunes arbres.
Dans la forêt du Grand Bois :
60 ha de la forêt seront parcourus en travaux de futaie irrégulière. Des plantations sont également prévues pour diversifier et accroître la résilience des peuplements vulnérables au changement climatique : 2 ha disséminés en tilleul, chêne et érable.
Pour limiter l’impact de la circulation des engins sur le sol de la forêt, les forestiers créent et entretiennent un réseau de cloisonnements. Ces voies d’accès régulièrement espacées canalisent la circulation des engins forestiers et facilitent les interventions au sein d’un peuplement.
Les ouvriers sylvicoles réalisent un entretien régulier des limites du périmètre de la forêt et des parcelles forestières. Cette action garantit l’intégrité du domaine forestier.
Des travaux sont également réalisés pour des raisons environnementales, paysagères ou liées à l’accueil.
Dans la forêt du Grand Bois :
Des travaux sont prévus en faveur de la biodiversité (maintien de 2 ha de zones ouvertes) et de l’accueil du public (entretien de l’aire de pique-nique).
